Le nombre de jeunes qui n'arrivent pas à se faire une place dans le monde du travail reste toujours aussi important aujourd'hui.
Afin de leur venir en aide, des programmes ou projets d'accompagnements sont mis en place par de nombreuses organisations.
Le principe de l'accompagnement des jeunes sans emploi
Comme son nom l'indique, ce type de programme d'accompagnement consiste à assister des jeunes âgés de 18 à 30 ans, dans leur projet de recherche d'un contrat à durée indéterminée ou déterminée. Il a également pour objectif d'aider les jeunes à trouver un contrat de travail temporaire, d'une durée minimale de six mois, de stage ou encore de formation.
Le projet en question peut aussi avoir comme fonction l'assistance d'un jeune dans le cas où il projette de créer sa propre entreprise. D'après certaines recherches, un programme d'accompagnement d'un jeune sans emploi comporte plusieurs phases pour qu'il réussisse à orienter l'intéressé sur une piste sérieuse.
L'accompagnement en 2 étapes
La première étape se traduit par l'étude approfondie de la situation du jeune. En règle générale, seuls les moins de trente ans diplômés d'un Bac + 2 au minimum peuvent bénéficier de l'aide.
Après quoi, ils doivent également être en quête d'un emploi depuis une durée minimale de six mois.
La deuxième étape consiste à préparer le jeune à un éventuel emploi par l'intermédiaire d'un contrat de professionnalisation ou encore d'un programme de préparation au travail. La dernière étape doit se concrétiser par la mise en relation du jeune avec la société qui recrute, autrement dit l'assister dans son introduction au travail.
Les particularités d'un projet d'accompagnement des jeunes sans emploi
En général, le programme d'accompagnement d'un jeune en quête de travail se limite entre six mois à un an. Toutefois, cette durée peut varier en fonction de la situation du demandeur d'emploi.
L'étape de l'accompagnement sera ensuite rallongée de six mois à un an, après que le jeune ait trouvé un emploi, pour un suivi étroit de l'évolution de la situation. Cette phase de suivi a été instaurée afin d'éviter que le nouvel employé perde son travail avant la fin du contrat.
Dans cette optique, le programme d'accompagnement fournit un référent ainsi qu'un conseiller ou parrain externe.
Le rôle du référent est de mettre le jeune en relation avec les entreprises qui recrutent, tandis que le parrain, lui, doit conseiller une fois que l'emploi a été obtenu.
Dans la plupart des cas, le parrain est une personne, déjà retraitée ou sur le point de l'être, qui souhaite apporter sa contribution dans le but d'assister un jeune dans le cadre de son évolution au sein d'une compagnie.
Comment rédiger un CV sans expérience professionnelle ?
Les candidats qui ne bénéficient pas encore d’une expérience professionnelle sont généralement des étudiants. À la fin de leurs études académiques sanctionnées par un diplôme de sortie, la recherche d’un premier emploi se solde souvent par un échec. Ce qui est pourtant mis en cause, c’est l’illusion selon laquelle il est impossible de rédiger un CV sans expérience.
Un cursus scolaire et académique bien étoffé
Les débutants sont souvent amenés à penser que leur CV sera vide puisqu’ils n’ont rien à dire. C’est véritablement une chance qu’ils laissent passer sans le savoir.
Lorsqu’on est encore jeune, la rubrique concernant le cursus scolaire et académique doit être détaillée. Ce détail peut laisser apparaître certains indices sur la compétence d’un candidat : les mentions obtenues au collège, au lycée ou à la fac.
Ainsi, les recruteurs auront ici l'occasion d’apprécier les compétences spécifiques du candidat en fonction d’autres critères comme les mentions spéciales obtenues dans une discipline. Les candidats qui ont mis leurs sacrifices à l’étude des langues, par exemple, auront ici l’occasion de les mettre en exergue.
Beaucoup d’entreprises sont attirées par les capacités d’intégration linguistiques des travailleurs lors des recrutements à travers un CV. C’est un atout pour la conquête d’un marché dans une zone de langue différente, par exemple.
Mettre l’accent sur la présentation d’un CV
Un CV de débutant sans expérience n’est, a priori, pas consistant. Il devient donc important pour chaque candidat de mettre plus l’accent sur la présentation qui fera l’effet de donner l’impression aux recruteurs qu'ils ont là un candidat digne d'intérêt à recruter.
Outre les présentations diffuses et touffues, les erreurs telles que les fautes de langue et les fantaisies seront plus visibles. Le rejet est alors systématique pour des raisons évidentes de non-concentration.
C’est un jugement très vite souligné lorsque les CV sont par exemple remplis de couleurs et de polices fantaisistes. Autant le dire tout de suite, ces genres de fautes sont impardonnables pour les recruteurs.
Ceux-ci iront même jusqu’à mettre en doute le niveau scolaire ou académique d’un candidat pour avoir rencontré, dans le CV, une faute de grammaire dite « banale » pour certains. Quoi de plus normal pour un candidat fraîchement sorti de l’école !
Un large spectre dans la rédaction d’autres rubriques « expérience » du CV
C’est ici que, dans un CV, la rubrique dite « expérience » qui concerne ces mouvements en dehors du cadre scolaire prend donc toute son importance. Les responsabilités occupées dans les mouvements associatifs de jeunes élèves et étudiants de son lycée ou école ne sont pas négligeables.
Évidemment, tout ce que le candidat a fait comme jobs de vacances, de stages, de volontariat ou de bénévolat doit être rédigé avec autant de détails que possible.
Ce sont des informations nécessaires pour permettre aux recruteurs, dans un CV, de mieux apprécier ce côté engagement dont le candidat fait preuve. Il ne faut pas oublier que la pratique des sports collectifs ou individuels, avec des titres remportés, éventuellement, donnera aussi plus de poids au CV du débutant.
Si le candidat possède aussi des techniques sur certains types de bricolage (informatique, décoration, etc.) appris sur le tas et un passage à l'école avec l’obtention d’un permis de conduire, les mentionner ne sera pas de trop. Comme quoi, il n’y a pas qu'en entreprise que l’on acquiert les expériences professionnelles.
Photographies © Viktor Hanacek